Publié le 15 mai 2025
La césarienne est une chirurgie abdominale de plus en plus fréquente. En France, près d’une femme sur cinq accouche par césarienne. Même si elle est devenue une pratique médicale courante, elle reste une opération importante qui demande une récupération particulière.
De nombreuses études médicales confirment qu’après une chirurgie de l’abdomen – comme une césarienne – le port d’une ceinture abdominale post-partum peut :
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soulager la douleur,
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faciliter la reprise de la marche,
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améliorer la mobilité,
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et favoriser une meilleure cicatrisation.
C’est pourquoi il est conseillé d’emporter une ceinture post-partum dans sa valise de maternité. De nombreuses femmes commencent à la porter dès les 24 heures suivant l’accouchement, après validation de l’équipe médicale.
Cet article a pour objectif de vous aider à mieux comprendre ce qui vous attend dans les premiers jours après une césarienne, et de vous donner des conseils pratiques pour aborder cette période en toute confiance.
15 choses à savoir pour mieux vivre l’après-césarienne
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La salle de réveil : après l’opération, vous serez surveillée attentivement avant de retrouver votre chambre.
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En cas d’anesthésie générale, vous verrez votre bébé une fois bien réveillée, dès que votre état le permet.
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L’allaitement peut débuter rapidement : plus il commence tôt, plus il sera simple pour vous et pour bébé.
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Un accompagnement à l’allaitement est souvent proposé par les sages-femmes, parfois même dès la salle de réveil.
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Gestion de la douleur : n’hésitez pas à demander des antalgiques adaptés, surtout après une césarienne où chaque mouvement peut être sensible.
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Perfusion : elle peut rester en place 24 h pour faciliter la récupération post-anesthésie.
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Hydratation : vous pourrez boire dès que les nausées disparaissent.
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Reprise de l’alimentation : elle se fait progressivement, selon vos besoins et l’avis médical.
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La sonde urinaire : généralement retirée le lendemain, une fois que vous pouvez marcher.
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Reprise de la marche : elle est essentielle pour stimuler la circulation sanguine, réduire les gonflements et favoriser la récupération.
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Prévention des caillots sanguins : une injection d’anticoagulant peut être prescrite.
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Antibiotiques éventuels : parfois nécessaires pour prévenir les infections.
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Transit intestinal ralenti : privilégiez une alimentation riche en fibres et buvez beaucoup d’eau.
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Soins de la cicatrice : une fois le pansement retiré, gardez-la propre et sèche pour éviter les infections.
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Port d’une ceinture post-partum : elle aide à soutenir l’abdomen, réduit la douleur et facilite les mouvements.
Quels sont les risques ou complications possibles après une césarienne ?
La plupart des suites de césarienne se passent bien, mais certains signes doivent alerter :
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Douleurs abdominales intenses malgré les antalgiques.
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Douleurs persistantes dans le dos (notamment au point d’anesthésie).
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Sensation de brûlure ou douleurs lors des urines.
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Fuites urinaires anormales.
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Constipation persistante et douloureuse.
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Pertes vaginales abondantes ou malodorantes.
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Fièvre, toux ou essoufflement inhabituel.
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Douleur ou gonflement dans un mollet.
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Cicatrice rouge, qui s’ouvre ou présente des signes d’infection.
Si vous remarquez l’un de ces symptômes, consultez immédiatement votre médecin ou retournez à la maternité.
La ceinture post-partum : un allié pour la récupération après césarienne
De plus en plus de professionnels de santé (sages-femmes, kinésithérapeutes, gynécologues) recommandent le port d’une ceinture abdominale post-opératoire après une césarienne.
Elle agit comme un soutien externe en :
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stabilisant la cicatrice,
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soutenant les muscles abdominaux affaiblis,
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améliorant la posture,
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et réduisant la sensation de tiraillement.
💡 Conseil pratique : emportez votre ceinture dans votre valise de maternité. Beaucoup de femmes commencent à la porter très tôt, ce qui les aide à retrouver plus de mobilité dès les premiers jours.
À retenir
Chaque maman vit sa récupération à son rythme. Le port d’une ceinture post-partum peut être une aide précieuse, mais il doit toujours être utilisé en complément d’un suivi médical. Ces conseils ne remplacent jamais l’avis d’un professionnel de santé.
